Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

énergie renouvelable - Page 7

  • Energie : photovoltaïque résidentiel en danger

    photovoltaique résidentiel.jpg

    Photovoltaïque résidentiel : le Syndicat des installateurs photovoltaïques tire la sonnette d'alarme  Photo DR

    A la veille de la remise des conclusions du Débat national pour la transition énergétique, il y a de l'électricité dans l'air et la tension monte dans le secteur des énergies renouvelables. Notamment dans le solaire. Le photovoltaïque ne va pas bien. Le photovoltaïque résidentiel va mal. Très mal.

    David-Haiun-Groupe-Solaire-de-France-e1370257767243.jpgLe Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel (SIPR) veut alerter sur la situation extrêmement préoccupante de ce secteur industriel et énergétique : son président, David Haïun (photo ci-contre) a demandé le 12  juillet dernier, une audience au nouveau ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philipe Martin. 

    Revoir en profondeur l'accompagnement du photovoltaïque par les pouvoirs publics

    Alors qu’une loi de programmation énergétique est prévue pour l’automne 2013, le SIPR s’inquiète du désaveu partiel de la transition énergétique qu’induirait l’échec de la filière photovoltaïque. Son président propose un gel temporaire du prix d’achat de l’électricité photovoltaïque produite par les particuliers, le temps de revoir en profondeur la manière dont le secteur photovoltaïque est accompagné par les pouvoirs publics.

    photovoltaique résidentiel 2.jpgDes menaces qui ne datent pas d'aujourd'hui

    La situation n'est pas nouvelle. En mai 2013, David Haïun avait déjà fait état des mêmes revendications, dans une lettre ouverte adressée à Delphine Batho, publiée par le Huffington Post. Le PDG de Groupe Solaire de France interpellait l'ancienne Ministre de l’Ecologie du développement durable et de l’énergie, en évoquant l'urgence qu'il y avait à réagir pour faire face aux graves menaces qui pèsent sur le secteur photovoltaïque en général et sur son entreprise en particulier.

    En finir avec les baisses régulières du tarif de rachat de l'électricité

    Alors que  l'Europe se préparait à décider des mesures anti-dumping, le  mardi 4 juin dernier, en imposant des taxes sur les importations de panneaux solaires chinois, de cellules photovoltaïques et de composants, Groupe Solaire de France, société leader du marché photovoltaïque résidentiel français, faisait état de la chute importante et rapide de son carnet de commandes, liée, selon son PDG, aux baisses régulières du tarif de rachat de l’électricité. Si la décision de Bruxelles de taxer les panneaux solaires d’origines chinoises était un début de bonne réponse pour l'industriel, il estimait que ce ne serait pas suffisant pour sauver la filière française.

    Le bon exemple allemand

    Aujoujourd'hui encore, David Haïun alerte sur les prochaines augmentations de tarifs des constructeurs européens et sur la bonification tarifaire «made in Europe », dispositif qui présenterait des failles juridiques selon la Commission de Régulation de l’Energie. Pour David Haiun : «On ne peut pas mettre indéfiniment le secteur sous perfusion des subventions publiques ; l’exemple allemand montre qu’il est possible de développer la filière photovoltaïque tout en créant un écosystème positif pour les entreprises, l'emploi et l'environnement.»

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Tarifs de vente de l'électricité photovoltaïque applicable au 1 juillet 2013 pour les installations photovoltaïques : cliquer ICI
    • Le Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel (SIPR) : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Energies renouvelables : la Finlande ouvre la plus grande centrale de biogaz du monde

    energie renouvelable,enr,centrale,finlande,biogaz,biomasse,gazeification,déchets,bois

    La centrale de biogaz de Vaasa, Finlande DR

    La Finlande a choisi la date de la commémoration de la catastrophe nucléaire de Fukushima pour inaugurer la plus grande centrale de biogaz du monde, le lundi 11 mars. Un choix éminemment symbolique pour un pays qui a acheté à la France un EPR nucléaire dont la construction ne cesse d'accumuler les retards.

    140 mégawatts dans la balance commerciale du pays

    Située sur la côte orientale du pays, d'une puissance de 140 mégawatts, la centrale de Vaasa est la plus grande centrale de gazéification de biomasse au monde. Installée dans une centrale au charbon déjà existante, elle va "augmenter l'utilisation des énergies renouvelables et réduire l'utilisation du charbon, tout en améliorant la balance commerciale du pays", s'est félicité le ministre du Travail finlandais.

    La centrale, exploitée par la société finlandaise Vaskiluodon Voima, va utiliser comme combustible une biomasse principalement issue des déchets de l'abattage des arbres, l'industrie forestière étant l'une des principales activités économiques de la Finlande.

    Moins de charbon, moins de gaz à effet de serre et plus d'emplois locaux

    La biomasse va ensuite être gazéifiée puis mélangée à du charbon. Selon l'exploitant, l'utilisation de ce gaz devrait réduire de 25 à 40% les besoins en charbon de la centrale. "Au lieu d'acheter du charbon à l'étranger et des droits d'émission de gaz à effet de serre, environ 15 millions d'euros par an vont être introduits dans l'économie régionale", a indiqué à l'AFP le PDG de la société, Mauri Blomberg. Selon Vaskiluodon Voima, la centrale va permettre d'employer directement une centaine de personnes et indirectement des centaines d'autres dans la région. Elle produira de l'électricité et du chauffage pour les habitants de Vaasa.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI


  • Energies renouvelables : le vent se lève pour l'éolien en Aquitaine

    énergie renouvelable,éolien,gironde,parc,préfet,zde,autorisation,production,électricité,aqutaine

    Bientôt, des éoliennes nouvelle génération à Naujac-sur-Mer ? Image de synthèse DR Valorem

    Pour les énergies renouvelables et l'éolien, le 21 décembre, loin d'être la fin du monde, restera dans les mémoires comme le début d'un nouveau monde en Aquitaine.

    énergie renouvelable,éolien,gironde,parc,préfet,zde,autorisation,production,électricité,aqutaineAvec la signature par le préfet de région, Michel Delpuech, de deux zones de développement de l'éolien (ZDE) au Verdon et à Naujac-sur-Mer, un premier pas a enfin été franchi en faveur de l'implantation de l'éolien en Gironde et en Aquitaine, le jour même de l'apocalypse prévue par le calendrier maya : la région ne compte encore à ce jour aucune éolienne sur son territoire...

    25 éoliennes "nouvelle génération", à grand mât

    C'est le 21 décembre que le préfet a signé « les arrêtés autorisant la création de deux zones de développement de l'éolien (ZDE) présentées par la Communauté de communes (CdC) Pointe du Médoc ». La décision préfectorale débloque une situation enkystée localement par un débat animé entre les pro et les anti-éoliens. A l'heure de l'ouverture du débat sur la transition énergétique en France, la nouvelle était attendue avec une grande impatience par les élus locaux qui défendent le développement des énergies renouvelables. Et par les industriels pressentis pour l'implantation des éoliennes "nouvelles génération", à grand mâts, qui seront au nombre de 25. 

    Deux sites en Médoc : le Verdon et Naujac-sur-Mer

    Les deux ZDE concernent le Médoc (Gironde). Un site se trouve au Verdon, sur la zone industrielle et portuaire appartenant au Grand Port maritime de Bordeaux. L'autre zone se situe à Naujac-sur-Mer. La commune avait présenté trois terrains. Deux ont été retenus par les services de l'État. La signature de la ZDE est bien une première étape vers l'implantation d'éoliennes : « Elle oblige EDF à racheter l'électricité produite et à organiser son réseau pour recevoir cette électricité », explique un cadre de la Cdc Pointe du Médoc.

    Deux projets industriels d'ici deux ans

    énergie renouvelable,éolien,gironde,parc,préfet,zde,autorisation,production,électricité,aqutaineToutefois, avant l'apparition des « grands mâts », des permis de construire devront être déposés : il faudra compter au moins deux ans avant de voir apparaître les premières éoliennes. L'éolien au Verdon correspondrait à la mise en place d'une « zone test » prévue pour cinq éoliennes. Elle est associée à un projet industriel « de centre de pilotage et d'assemblage d'éoliennes offshore (mer), mais aussi on shore (terre) ». Le projet est défendu par un opérateur allemand, le groupe Bard et sa filiale française PMVE. À Naujac-sur-Mer, il s'agit d'implanter des parcs éoliens sur des parcelles communales. La société béglaise Valorem (Gironde), dirigée par Jean-Yves Grandidier, porte un projet sur l'un des deux terrain : un nouveau débouché s'offre à l'économie "verte" de la région Aquitaine.

    Nouveau record en décembre du parc français : l'éolien, c'est pas du vent !

    Le premier pas aquitain franchi en direction du développement de l'énergie renouvelable éolienne et de sa production d'électricité, intervient dans un contexte très favorable pour le secteur.  D’après les données du Réseau de transport d’électricité (RTE), le parc éolien français a battu un nouveau record le 14 décembre 2012. Ce jour là, à 15h30, la production d’électricité était de 5.758 MW, loin devant les 1.122 MW le précédent record hivernal des éoliennes françaises, selon Enerzine. L’association France Energie Eolienne (FEE) estime à 8% la part de la consommation nationale d’électricité assurée par cette production. *

    25 % de notre électricité pourrait être fournie par le vent en 2030

    C’est durant la période hivernale, soit au moment où la demande d’électricité est la plus forte, que les éoliennes produisent le plus d’électricité rappelle aussi FEE. Pour France Energie Eolienne, « l’éolien joue aujourd’hui une place centrale dans la transition énergétique ». En effet, selon ses calculs, l’éolien pourrait couvrir 25% de la demande en électricité à l’horizon 2030, moyennant 40 GW onshore et 15GW offshore.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI